(extrait texte action FSU du 23 janvier) Les travaux en cours dans le cadre du «parcours de coordinations renforcées 0-6 ans» conjugués à l’absence d’ambition du ministère pour la politique de Santé à l’École conduiront au démantèlement et à l’externalisation de cette politique. Le retour d’un «véritable service de prévention» interviendrait sous la gouvernance du ministère de la santé. Parce que la santé des élèves est un des déterminants de la réussite scolaire, la FSU exige l’application des textes de 2015 et le maintien d’une politique Éducative sociale et de santé ambitieuse sous la gouvernance et la responsabilité pleine et entière du Ministre de l’Éducation nationale. Placés au cœur des établissements, au plus près des besoins des élèves et des étudiants, les soins infirmiers à l’Éducation nationale participent au long processus pédagogique qui vise avant tout autre la réussite scolaire. En ce sens, la spécificité d’exercice et l’expertise propre aux infirmier-ères de l’Éducation nationale, qui font partie intégrante de l’équipe pédagogique et éducative, doivent être reconnues. L’amélioration des soins apportés aux élèves nécessite l’intégration de leur formation au sein des Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation, sanctionné par un diplôme de master.